POUET-POUET-TRA-LA-LA
Super, la première TECHNO MACHINE (Pardon METROPOLE TECHNO!)
vient d'envahir une certaine megasalle parisienne : BERCY. La TECHNO a enfin
la reconnaissante qu'elle mérite, sa grande messe radio-télévisée, ses
supporters de toujours (M6 promoteur de Dance Machine et FUN qui vient de
débarquer Laurent Garnier...), ses stars télégeniques façon
Ken-Fait-Le-DJ-et-Barbie-Gogo-Danseuse, ses compiles qui se vendent
vachement bien. Enfin ,le grand jour est arrivé. Rendez-vous dans 2 ans et
Metropole Techno 11... avec en exclusivité intergalactique le mix de Carl
Cox non pas à une, mais deux platines!!!! En attendant, ne manquez pas "Fan
De" ou Sven Vath vous expliquera comment enchainer deux disques tout en
faisant hurler de plaisir ses fans. "Hot Forme" vous expliquera comment
"danser la Techno" en perdant des calories indésirables. "Capital" pourra
vous indiquer comment rendre rentable un label "Techno"... Et là, je me
reveille. Non pas pour revetir le statut d'integriste primaire, "La Techno
ne s'écoute que dans un endroit occupé illégalment et bien sur revelé au
dernier moment, fuck les majors et tous ceux qui ont récuperé la Techno
pour en faire une vache à lait capitaliste". Seulement pour m'interroger:
"La Techno doit-elle passer par Bercy pour prouver que c'est une musique
comme une autre?" Montrer qu'il ne faut pas etre extasié pour supporter plus
de dix minutes cette musique.
Je mets les choses au point, je n'ai pas daigné y mettre les pieds car
j'ai préféré aller me tremousser à l'Electronic Dance Festival de Bourges,
musicalement plus interessant. Pourtant Metropole Techno est un sacré
paradoxe: Bercy, lieu archi-conventionnel, salle d'accueil de tout ce que
la pop et le rock possèdent comme stars, quelles soient vraies ou
"marketées", sans oublier les redoutables Dance Machine, vitrine effrayante
de la musique commercialement correcte; Bercy, peut-il herberger une culture
qui a appris à vivre dans la clandestinité et soudainement mise à la vue du
grand public sans en dénaturer l'essence?
D'après les differents articles sur le sujet, il semblerait que la
reputation de la salle ait eu raison de l'esprit de la musique. La
programmation était d'un classicisme inoxydable, rappelant à tort les
giga-raves allemandes qui ont decrédibilisé la Techno Teutonne, encore
fallait-il le préciser. Resultat, ils n'ont pas echappé au prévisible
quartet: Moby, Sven Vath, Westbam, Carl Cox (en direct de Londres). Tiens,
y'a pas Marusha?? Partez pas, je deconne. Il a rien à redire sur le talent
des ces artistes, j'ai juste l'impression qu'ils sont obligatoires pour
rendre une rav... soirée rentabl.. interessante (j'ai les doigts qui
glissent!). Bref, une soirée lisse, sans veritable ambiance, sans véritable
recherche artistique. Parfaitement télégénique et totalement dans l'esprit
de la doublette M6-FUN qui soutiennent la techno depuis le début, bien sur.
De la à comparer Metropole à un Dance Machine sans boys band et plus
présentable, il n'y a qu'un pas que beaucoup n'hesitent plus à franchir en
la rebatisant "Techno Machine".
Mais cette reflexion n'empechera pas de dormir le public (17000 personnes
mais M6 annonce toujours 17000 personnes lors qu'il nous gratifie d'une
soirée à Bercy...) qui assistait là à sa première rave, meme si celle-ci
n'avait rien à voir avec un Technival contestataire et illégal. En
espérant qu'ils ne croient pas que la Techno s'arrète à la compile dérivée
de la soirée.
On aura noté la non présence de Laurent Garnier qui affirmait justement dans
Trax n.7: " Je crois qu'avec des shows comme Bercy, ils vont tuer la
scene techno comme ils l'ont fait en Allemagne avec les raves Marlboro. Les
organisateurs m'ont demander d'y participer,(...) je leur ai répondu "Techno
Machine? Fuck off!". Si M6 faisait ça par amour de la musique, ils auraient
pris des salles plus petites et ils auraient peut-etre essayé de grandir
doucement, en soutenant des évenements comme Borealis et D-Mention, ou en
montant un plateau avec de Français...". Ce vieux routard de la Techno a
peut-etre exactement compris le problème...
ELECTRONIC DANCE FESTIVAL à Bourges
Cette rav... soirée s'est tenue dans le cadre du printemps de Bourges.
L'affiche semblait excellente, malgré les annulations de Kenny Dixon ou Dave
Clarke. Restaient quand meme Derrick May, Green Velvet, Gilb'r,
Marshall Jefferson ou Roy Davis...
La salle Techno était en fait un grand chapiteau, à la déco
superficielle. La scène était centrale, un écran géant retransmettait par
moment le DJ en plein effort, et le son pas affreux du tout. Green Velvet a
offert un live percutant, sans oublier un impérial Derrick May.
La salle House, ou j'ai passé le plus clair de mon temps, était sensiblement
plus petite mais la prog valait largement le détour. Avec pour point
culminant le live de Roy Davis Jr & Peaven Everet, offrant une version
hispanisante du fabuleux "Gabriel" et simplement fabuleux. Sans oublier un
excellent DJ DEEP, ou MARSHALL JEFFERSON qui ne pouvait que mieux cloturer
la soirée. Version DJ, Roy & Peaven sont deux sacrés rigolos, faisant meme
sauter les disques dans leur joie communicative.
La "salle" JUNGLE, coincée quelque part entre un hall, un couloir et des
toilettes, sans aucune déco faisait peine à voir, comment des gars comme
ceux du Printemps ont-ils pu laisser passer un tel affront.
Le public était nombreux, malgré un lot d'infrequentables vendeurs de
chimiques bad trips.
La vraie surprise venait du CHILL-OUT ou un live de percus donnait une
atmosphère très sereine à l'endroit, lieu de passage obligé entre les salle
House et Techno, malgré une penurie de tapis de sol (le béton, c'est loin
d'etre génial!)
Au final une soirée très honorable, mais à 100 francs, pas 200, tous les
ravers ne sont pas dupes.
Il faut aussi à signaler l'astuce marketing de Marlboro qui pour contourner
une loi Evin encombrante s'invente des pseudos faussement branchés qui
rappellent bien entendu la signalétique de la marque, en l'occurence "RED
DJ". Un peu fumeux comme procédé et envahissant. Entre le tractage et le
merchandising casse-couille (ouias, chouette un autocollant!) du sus-nommé,
la rave se transforme en foire commerciale ("Il est beau mon Dj, il a
l'oreille vive, le mix brillant..), ce qui nuit à l'essentiel: la musique.
Fausse Techno, vraie musique de supermarché.
Franchement, c'est loin d'etre gagné! Le commerce reprend toujours ses
droits. Le quasi-effondrement de l'EURODANCE constaté (qui entend parler des
ICE MC, MASTERBOY... aujourd'hui?) laisser présager l'avènement de la vraie
Techno. Ce qui est en partie vrai. On a decongelé des hymnes trance
intemporels (Age of Love, Cafe del Mar). Sans trop de risques; ils ont été
des véritables tubes en pleine vague trance allemande de 91 à 93. Cela s'est
plutot bien passé, commercialement parlant. Artistiquement, bien que le
principe soit detestable (on eut très bien réiterer le procédé dans 3 ans),
cela peut constituer les premices d'un apprentissage de la culture Techno.
Mais un tel catalogue n'est pas infini, il faut aussi des nouveautés...
faconnées par les majors.
LES EXCEPTIONS
Il y en deux: ROLLO et BBE. ROLLO a un passe respectable: co-auteur du tube
"Don't you want me" de Felix, il se cache derrière OT Quartet mais aussi et
surtout Faithless (avec Maxi Jazz, Sister Bliss et Jamie Caito. Ce groupe
est le parfait exemple d'une Techno crossover puissante, efficace et très
orienté Trance mais sans tomber dans la lourdeur et l'ennui. Leur album,
sans etre exceptionnel constitue un investissement rentable. Derrière BBE se
cache la triplette Sanchioni-Quartier-Top. La aussi une Techno
trancey, certes formatée, mais efficace et jamais detestable. Du vrai
travail de pro. Notez aussi que ces personnes sont plus ou moins issues de
labels indies et de l'underground.
LE MEDIAN
DA HOOL chiant à la longue, reste fréquentable pour le nouveau venu dans la
Techno, mais faut que ce dernier sache qu'il existe autre chose.
LES AUTRES
Les SASH, ENCORE, DJ FRED&ARNOLD T, MR JOY.... préconisent une Techno
pachydermique aux mélodies légères et aux sonorités bon marché. Un
vieux relant de la Maquina grande époque mélangé à la Techno du début des
nineties style "Techno Dance Party", en bien pire. Bref, un bon vieux
cauchemar infréquentable qui pourtant truste allégrement les charts. Ce
n'est certes pas un progrès pour la musique contemporaine mais il y pire.
Cette soupe allègrement vendue comme de la Techno prete evidemment à
confusion. Les compiles "N.1 TECHNO", "TECHNO.COM" sont loin d'etre un
progrès pour la galaxie electronique, car elles detournent allègrement le
public abusé de disques bien plus respectables. Le refrain est trop bien
connu, les majors ne vous font pas acheter les meilleurs disques, mais les
disques qu'elles ont bien envie de vous vendre...
ET LA VERITE DANS TOUT CELA
Disons que les musiques electroniques respectables se vendent mieux qu'il y
a un ou deux ans. La distribution est meilleure (les plus gros indés sont
désormais distribué par des majors) et la publicité plus présente, meme si
celle-ci se cantonne bien souvent aux magazines spécialisés. Bien sur, il y
a eu le phénomène Daft Punk (1 millions d'albums vendus dans le monde) qui
reste un vrai album House, mais il reste une exception. Car il a permis,
après des annèes de denigerment, aux radios de s'acheter une conscience
Techno à la période opportune. Virgin n'a pas lancé les Daft Punk au
hasard, le plantage integral était peu probable. Sinon, les autres gros
vendeurs ont préférer opter pour la Rock attitude, histoire de ne pas tout
bouleverser, n'est-pas MM. Prodigy et Chemical Brothers? La formule marche,
les rockers sont seduits: 2 millions d'albums vendus pour chacun. Le dernier
gros coup est encore à l'actif de Virgin qui via Source à propulsé Air au
rang de serieux vendeur. Bien que leur pop faussement naive n'était pas
la révélation du siècle, la hype construite autour du groupe, largement
relayée par la presse radio et écrite, a permis bien plus qu'un succés
d'estime.
Les autres, c'est-a-dire 99% des albums ramassent les miettes, malgré
d'excellents disques. Les albums peuvent atteindre les... 5000 exemplaires.
Ce qui est loin d'etre ridicule, il y a deux ans, il fallait plutot compter
sur 500. Cela fait certes un rapport 10 à relativiser, puisque l'on part de
quasiment rien. Il y a donc des personnes, qui sont curieuses et ne
cantonnent pas à SASH. Tant mieux, leurs oreilles ne s'en porteront que
mieux.
CONCLUSION
Il parait evident que l'inmangeable mixture qui sert de Techno au
majors, en véritable usurpatrice, dessert immanquablement les vrais
artistes de musiques electroniques, garands d'authenticité. Il y a certes
des curieux qui vont sauter le pas, des personnes qui decouvriront chez des
amis des bons disques. Mais le pouvoir des majors, associé à celui des
radios font que un disque aura du mal à percer s'il n'a pas la bénédiction
des deux. Et malheureusement, une bonne chronique dans la presse, meme si
elle peut aider à ecouler quelques exemplaires de plus, ne sera jamais aussi
vendeuse qu'un bon budget télé associé à une rotation lourde sur NRJ, FUN...
Reste à esperer que cette mode de Techno lourdingue s'efface comme
l'EURODANCE l'a fait et que, enfin, les musiques electroniques connaissent
autres choses que des articles elogieux dans la presse spé et un unique
succés d'estime. A moins que d'ici là, les majors trouve autre chose à faire
avaler au bon beauf de base...
KRONIKS
YOSHITOSHI ARTISTS "One Nation Under House 1 & 2"
(Yoshitoshi/Twisted/Import)
Ouf la tradition est respectée! Deep Dish continuent de vider les étagères
de leur label Yoshitoshi, comme tout bon nettoyage de printemps qui se
respecte. Je rappelle à tout hasard, que Dubfire&Sharam sont les
responsables des fantastiques compiles "Penetrate Deeper" et "In House we
Trust". On ne change pas une équipe qui gagne et les deux dernières ne
déroge en rien à la règle: de la house grande classe, tour à tour deep,
vocale ou tribale produite par un tapis d'artistes très réputés (Mood II
Swing, KOT, Roger S). Il y a deux exceptions, le genialissme "Dedicated to
All Belivers" de Heilo Laux qui ouvre la première session de manière
magistrale: une montée perpetuelle impeccable pour remplir tout dancefloor
quelque peu raffiné. Et Morel, chanteur sur le dernier opus de Deep Dish
"Mohammed is Jesus" qui sur les deux unreleased tracks propose soit un rock
aux fort accents electroniques, soit une merveilleuse comptine pop aérienne.
Ces deux titres font de Richard Morel un artiste à surveiller de très près,
et seraient par la meme occasion une manière de faire enfin une hype
intelligente. Une compile house vraiment très bien.
KINGS OF TOMMOROW "The Beginning"
(Distance)
Bien que pas tout a fait dans le meme registre que les compiles Yoshitoshi,
le choix va etre difficile si vous ne pouvez pas vous offrir les trois. Les
KOT sont passées de l'anonymat underground à une reconnaissance universelle
grace notamment à de nombreuses perles deep garage enflammant le moindre
dancefloor. Cette compile mixée par Sandy Riviera ne decevra pas. Le mix est
propre, laissant certains morceaux s'exprimer sur la longueur. Mais ceci est
accessoire devant les perles que composent ce disque, veritable ticket
d'entrée dans le monde merveilleux des KOT. Ainsi, le voyage offrira des
accents jazzy ("Expansions"), des vocaux ("Let it go") mais aussi et
surtout le genial et contreversé "Can you See the Light" enfin rendu à
son auteur, qui n'a pas touché un centime, malgré les 30000 exemplaires
vendus. A ecouter d'une seule traite, c'est encore meilleur, et surement que
danser sur ce disque deviendra une envie irresistible. Tout comme se le
procurer...
STEVE STOLL "The blunted Boy Wonder"
(Novamute/Labels)
Encore un produit dancefloor, mais dans un registre totalement different.
Point de vocaux, de jazz, sa musique est minimale. Hyptnotique, mais jamais
chiante. La preuve, on en redemenderait presque après la fin de chaque
morceau. Pourtant derrière ce minimalisme de facade se cache un vrai travail
d'ingenieur du son, tout en finesse. De subtiles variations de sonorités, de
frequences et de filtres rendent l'ensemble beaucoup plus complexe qu'il n'y
parait. Cela n'enleve en rien l'efficacité redoutable des vrilles
electroniques de Steve sur un dancefloor. A ce titre les DJs les plus
raffinés seront conquis par ce disque qui installe definitivement son auteur
au rang d'artiste incontournable.
KID LOCO "A grand loce story"
(Yellow/East West)
Kid Loco alias Kid Bravo alias Jean-Yves Prieur n'est pas né de la dernière
pluie. Il possède un certain passé alternatif au sein du label Bondage.
Comme tout vrai artiste, il sait se remettre en question et fait donc le
grand saut dans la galaxie electronique, nous offrant un album frais et
insouciant, issu de "ses differentes influences plus ou moins digérées"
comme il aime le dire. Resultat: une veritable ode au plaisir, dans un monde
léger, aux accents tour a tour orientaux ou psychedeliques. Les
mélodies sont simples et merveilleuses à la fois, donnant à l'ensemble un
avant-gout de easy-listening-pop branchouillard. On comprend qu'à l'instar
de Air nos amis les Anglais soit tombés amoureux de notre Jean-Yves. Un
veritable paradis artificiel.
THE UNDERGROUND TECHNO SOUND OF SWEDEN (Distance)
SUPERLOVA "Loves you all night and day" (Raw elements)
Deux maxis assez semblables, caractérisés pas une techno deep, electro,
mentale. Bref, un esprit totalement eloigné de la vitaminée
french-filtered-house proné par les Daft Punk et consorts.
The UNDERGROUND .... est un recueil de 4 titres rirés de l'excellente
compilation HARDCLUBBING 4. Le son est sans doute facilement associable à un
pays qui connait les rigueurs du climat et les nuits interminalbes, assez
froid et mysterieux. SUPERLOVA, possède les memes colorations sonores, en
moins marqué peut-etre. Chaudement recommandé.
BLAZE "It's a lovelee dae" MaxiCD (Distance)
Une merveille DEEEEEEEPPPPPPPPP. "It's a lovelee dae and the Sun is Shining"
creera instantanément une foule d'émotions chez l'auditeur quelque peu
attentif. Simplicité naive des paroles, spleen affreusement beau dans la
voix de Josh Milan. Contradictoire, certes, mais la contradiction a toujours
fait avancer les choses. Ici, Blaze a atteint un esthétisme sonore élevé qui
rend la decouverte de ce titre obligatoire.
COCO STEEL AND LOVEBOMB "Great Ocean Road" (Other) Vynil
Christopher Mellor est redacteur en chef de DJ Magazine, ecrit une chronique
dans CODa. De quoi occuper un homme, sauf que, Christopher est aussi
musicien, DJ et veritable artiste sonore sous le pseudo "Coco, Steel and
Lovebomb. Ici, Chris Coco et A Man Called Adam font leur travail à la
perfection. Really Deep, pero un poco raro. Cosmopolite, en fait. Le feeling
est House mais des touches style Em:t donne un cachet genial au disque. Ne
partez pas, ce n'est pas de l'ambient, simplement de la House esthétique et
raffinée.
MYSTERIOUS PEOPLE "Fly Away" (Yoshitoshi)
Le titre colle bien aux vibes du disque. Deep, sombre et mysterieux. La
sauce prend dès le debut, un beat hypnotique, des nappes étranges et la
voix de Julie Mc Knight, genialissime, tout est calculé pour un voyage
lointain, dans un set, tot le matin. Un moment de bien-etre, le pied, quoi.
LARRY HEARD "Dance 2000, The Glasgow Connection" (Distance)
Un grand de la house remixé par un grand de la Techno, SLAM,cela donne une
tech-house groovy d'excellente qualité, mais cela n'était pas très dificile
à trouver. Muzique Tropique s'en sort aussi très bien, avec une touche
electro trés agréable. Larry Heard tout seul, c'est impeccable, mais il
sait tout aussi bien inspirer ses remixeurs.
FRESH AND LOW "Besos de los Angeles" (Guidance)
Si un jour Guidance fait n'importe quoi, sort de la Dance music et décide
que Sash fait deep à donf, on vous previent et on prie pour eux. En
attendant, c'est une excellente house track, deep comme il faut, bref, un
Guidance comme on les aimera toujours.
MAJOR FORCE (Mo'Wax) 5 Vynil Box
Chef d'oeuvre! Mo'Wax nous offre une très large selection de hip-hop
japonais "classe affaires". Sous un packaging ultra-classe (coffret 5
vynil), retrouvez Tycoon Kosh, KUDO et consorts. Et matez la date des
copyrights originaux. Quasiment dix ans et toujours aussi visionnaires.
Et, plaisir pervers, disque idéal pour coller 99% des trainspotters dans ce
bordel ou se melent joyeusement samples connus, inconnus, bidouillés. Rien
n'est à jeter et seules de nombreuses écoutes attentives vont permettront
d'aprivoiser la bete. Toujours est-il que refuser d'assister à la très
grande leçon dispensée par Monsieur le professeur James Lavelle serait faore
preuve d'une connerie exemplaire. Donc, rigoureusement indispensable.
Adelante!